Dole : revalorisation du bijou architectural créé par Jacques Duhamel

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Le centre-ville de Dole pourra bientôt retrouver sa splendeur d’antan. Après 26 années d’instruction, la ville qui bénéficie désormais de la loi Malraux pourra enfin procéder à la revitalisation des infrastructures mises en veilleuse

Projet de loi Malraux

Dole, située dans le département du Jura, est une ville touristique connue pour son patrimoine culturel. Elle a été la capitale de Bourgogne jusqu’en 1676. Depuis 1992, la ville jouit d’une réputation : celle de ville d’art et d’histoire. Un nom qu’elle doit à son architecture et aux monuments historiques qui la caractérisent.

Bien que disposant d’un aéroport régional et de deux autoroutes, il n’en demeure pas moins que la ville n’est pas à l’air du temps. La belle preuve est que les enfants de la ville vont à l’école dans les villes avoisinantes ainsi que les habitants qui sont contraints de se déplacer pour faire du shopping.

Entre architecture historique et modernisme, telle est la situation de Dole que remarqua Jacque Duhamel depuis 1960. Ministre des Affaires culturelles à l’époque, sa priorité était le logement. Sa vision était de créer des logements sociaux, tout en préservant le patrimoine qui fait tant la fierté de la ville. Son vaste projet envisageait de faire de Dole une ville pouvant abriter 50 000 âmes. Avec les 53 000 personnes qui habitent aujourd’hui la cité, on peut dire que les objectifs sont atteints.

Les traces du canal Rhin-Rhône

La loi Malraux de 1962 est le cheval de bataille de Jacques Duhamel, qui s’en sert pour défendre sa vision. En 1967, le secteur préservé de Dole, qui est inscrit au patrimoine historique, répond à tous les critères. Il s’agit d’une étendue de 114 hectares subdivisée en deux zones. Le nord se compose essentiellement de l’ancienne ville fermée avec ses monuments légendaires des XVIIe et XVIIIe siècles. Il s’agit, notamment, de l’hôtel-Dieu, de la haute collégiale, des couvents et des collèges.La zone sud comprend le pavillon Arquebusiers et la zone portuaire érigée au XIXe siècle. Elle comprend aussi des ateliers et autres logis isolés qui font fausse note avec le paysage. Comment préserver ce patrimoine tout en procédant à la modernisation de la ville ? Voilà plus de 26 ans que le dossier est aux mains des autorités compétentes. Une décision en faveur de l’application de la loi Malraux permet aujourd’hui à la ville d’élaborer son plan de préservation du patrimoine. Bientôt, la ville pourra arborer deux visages pour le plaisir des touristes qui affluent toujours dans cette ville jurassienne.

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