La peinture figurative est à l’honneur au musée Estrine

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Le musée Estrine accueille cet été une exposition intitulée « Voir en peinture ». Ouverte jusqu’au 17 septembre, elle fait la promotion de la peinture figurative. Elle présente en 100 œuvres les différentes facettes d’une discipline délaissée à l’ère du numérique. Ce musée s’intéresse surtout aux peintres qui sont nés dans les années 80.

Une image positive de la peinture figurative

L’exposition « Voir en peinture » porte un regard neuf sur la peinture figurative. Elle reflète subtilement toutes les pièces maitresses qui font la fierté de cette discipline artistique. Pour la constituer, Anne Dary s’est inspirée des connaissances qu’elle avait sur la scène française. Elle s’est aussi appuyée sur les relations qu’elle entretenait avec des défenseurs de l’art de la peinture.

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Elle a voulu saluer tous les personnages qui ont permis à cette discipline de perdurer, malgré la montée croissante de la technologie. Elle a donc regroupé une centaine de toiles issues d’artistes nés dans les années 80. Elle valorise notamment le travail de quelques célébrités de notre époque : Guillaume Bresson, Ymane Chabi-Ghara, Thomas Lévy-Lasne, Jean Claracq et Marine Wallon.

De la figuration sous différents angles

Les artistes présentés dans l’exposition « Voir en peinture » rendent hommage à leurs prédécesseurs. À travers leurs œuvres, ils explorent l’art de la figuration sous différents angles. Reprenant le format en longueur du peintre Pierre Bonnard, Nathanaëlle Herbelin (1989) immortalise, par exemple, une posture inconfortable avec un réalisme unique. Jean Claracq (1991) peint, quant à lui, des tableaux qui comportent des détails d’une précision déconcertante.

Né en 1980, Jérémy Liron s’imprègne de plusieurs éléments du quotidien pour valoriser l’architecture moderne. De son côté, Marine Wallon (1985) se focalise davantage sur une composition verdoyante. Elle utilise une matière striée et triturée pour reproduire l’énergie, la puissance et le dynamisme de la nature. À l’image des artistes figuratifs des temps modernes, Guillaume Bresson (1982) préfère photographier ses sujets avant de les peindre.

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