L’Académie des beaux-arts proteste contre la censure des réseaux sociaux

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Aujourd’hui, plusieurs œuvres sont censurées par les réseaux sociaux pour cause de nudité. Le mercredi 23 février 2022, l’Académie des beaux-arts s’insurge contre ce phénomène qui constitue un obstacle à la promotion de certains de ces médias phares. En outre, c’est la toile qui s’embrase par cet acte qui agite les internautes d’une part, mais aussi le milieu des beaux-arts et celui des réseaux sociaux d’autre part.

Depuis plusieurs années, les réseaux sociaux comme Facebook interdisent la publication des œuvres qui font la promotion de la nudité ou la suggèrent. Cela est censuré par le biais de plusieurs algorithmes qui ont du mal à faire la différence entre des créations artistiques et des clichés vulgaires. De ce fait, plusieurs œuvres d’art sont sanctionnées parce qu’elles sont confondues aux selfies et autres photos personnelles de nus. Cette situation caractérisée d’« ubuesque » par l’Académie des beaux-arts appelle, selon elle, à se questionner sur la liberté de diffusion due aux informations.

Un phénomène qui suscite de vives relations

Parmi les œuvres censurées, il y a : La liberté guidant le peuple d’Eugène Delacroix, L’origine du monde de Gustave Courbet… La préoccupation soulevée par l’Académie des beaux-arts est d’un intérêt commun au domaine de l’art. Depuis plusieurs années, c’est le monde des beaux-arts qui n’a cessé de cogiter sur les alternatives pour une bonne protection de la liberté de diffusion.

En 2021, l’Office de tourisme de Vienne s’est signalé pour ouvrir les discussions sur le rôle des géants de la technologie et des algorithmes dans le domaine de l’art. Certaines œuvres censurées comme les toiles de Modigliani ou les nus d’Egon Schiele ont trouvé grâce auprès de l’institution viennoise. Réputée pour ses contenus à caractère sexuel, la plateforme OnlyFans s’attache à redonner une seconde vie à ces créations.

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