La capitale de Séoul ouvre à nouveau les portes de sa Biennale d’Architecture et d’Urbanisme. Programmé du 1er septembre au 29 octobre 2023, l’évènement compte favoriser l’échange de connaissances et d’idées entre plusieurs villes du monde. Pour l’instant, sa plateforme a déjà enregistré plus de 1,8 million de visiteurs.
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Un portrait futuriste de Séoul
La quatrième Biennale d’Architecture et d’Urbanisme de Séoul adopte une dynamique futuriste cette année. Elle prévoit de présenter un plan directeur qui fera de Séoul une ville à haute densité plus écologique. Tout en mettant l’accent sur le potentiel de la capitale, elle s’intéresse à ses caractéristiques naturelles.
Durant 59 jours, elle va explorer différentes thématiques : architecture terrestre, voies navigables, urbanisme terrestre… Elle peut compter sur les apports de 65 pays, 31 universités et 130 équipes. Elle a également le soutien de 29 institutions et gouvernements d’outre-mer.
Cinq sections au programme
La programmation de cette nouvelle édition s’articule autour de cinq grandes sections. Elle est composée de conférences, rencontres et activités connexes. Une exposition spéciale a notamment été réalisée sur les différentes villes invitées. Portant sur les Studios Globaux, une autre instaure un dialogue entre des étudiants en architecture issus de plusieurs universités internationales.
En outre, les visiteurs peuvent prendre part à des concerts et projections de films d’architectures. À l’image des tables rondes et forums, divers évènements académiques leur sont dédiés. Les villes présentes partageront avec eux les défis et enjeux auxquels elles sont souvent confrontées. Elles parleront aussi des approches de solutions qu’elles ont pu exploiter.
La direction de l’évènement sera prise en charge par l’architecte Byoung Soo Cho. Très célèbre, celui-ci est connu pour la simplicité et le caractère écologique de ses œuvres. Il espère créer un espace au sein duquel les populations arriveront à imaginer collectivement l’avenir de Séoul. Il ambitionne donc d’instaurer une harmonie entre la densité et l’environnement géographique de la capitale.