L’architecture frugale souffle un vent nouveau sur plateau de Saclay. Elle prend d’assaut le quartier universitaire Moulon et se manifeste sous les traits du Centre Teilhard de Chardin. Entièrement recouvert de bois brûlé, ce centre spirituel se démarque par sa configuration atypique. Il est né du savoir-faire de l’architecte français Jean-Marie Duthilleul et de la société francilienne UTB (Union Technique du Bâtiment).
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Un projet mûrement réfléchi
Mettant à profit ses connaissances pointilleuses, Jean-Marie Duthilleul a longuement peaufiné la maquette du nouveau Centre Teilhard de Chardin. C’est alors qu’il a pu concevoir un bâtiment qui s’adapte aux besoins de notre époque. Cet édifice est caractérisé par une architecture frugale.
Il arbore des bardages brûlés semblables à ceux de la tour Le Belier de Paris. Il intègre également dans sa structure une chapelle conique qui a été réalisée avec de la terre crue et du béton de chanvre. En outre, l’une de ses plus grandes particularités réside dans le fait qu’il a été construit avec 5 millions d’euros. Puisque le centre s’étend sur 1 600 m2 de superficie, une telle somme implique une dépense de 3 000 euros par m2.
Bien entendu, cela peut paraître onéreux aux premiers abords. Toutefois, ce n’est en réalité pas chère payée pour un bâtiment qui inclut dans ses locaux : un café, des bureaux, une chapelle, une bibliothèque, des salles de réunions et des logements.
Une imbrication parfaite et harmonieuse
Le nouveau Centre Teilhard de Chardin a été réalisé par la grande enseigne francilienne UTB. L’entreprise a parfaitement su refléter les désirs de l’architecte Jean-Marie Duthilleul. Ainsi, tous les matériaux utilisés s’imbriquent les uns aux autres pour créer une harmonie désarmante. L’enceinte de l’édifice est un espace ouvert dont les pièces sont reliées par des escaliers. Plutôt orthogonale, elle ne ressemble pas vraiment à un centre de loisirs. De même, sa configuration et ses courbes ne sont guère semblables à celles d’une aumônerie.