Architecture : des idées de récupération des bureaux vides

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Avec la crise sanitaire et son corollaire de confinement, nombreux sont les bureaux qui se trouvent vidés de leurs occupants. Une situation préoccupante pour les responsables d’entreprises qui cherchent les moyens de récupérer ces espaces vides.

Comment récupérer les open spaces ?

La crise a obligé bon nombre de travailleurs à se mettre au télétravail. Même si certaines entreprises hésitent encore à généraliser le télétravail à tous leurs employés, d’autres entreprises ont adopté pleinement ce mode de fonctionnement. Une situation qui a absolument un impact sur l’environnement urbain. 

Depuis quelque temps en France, on assiste à un accroissement accéléré de l’exode parisien vers les petites villes et villages. En Île-de-France, on craint déjà une baisse de 20 à 45 % de la location des bureaux. Pratiquement, le même phénomène s’observe aux États-Unis avec l’explosion des zoom towns. En un mot, les employés se préparent à ne pas être réguliers au bureau, tant que la pandémie ne sera pas maîtrisée. 

Les bureaux sont de plus en plus désertés et la question qu’on est en droit de se poser est de savoir ce qu’il faut faire de ces espaces libres ? Si certaines entreprises en sont encore à se demander ce qu’elles vont en faire, le cabinet d’architecture Kurani a déjà sa petite idée de la manière dont il faut exploiter les bureaux vides. Son idée est de transformer les bureaux vides afin que la société puisse les rentabiliser. 

Dans une banlieue de San Francisco, le cabinet de Dansh Kurani a déjà transformé un immeuble administratif en école. Les bureaux vides sont devenus des salles de classe d’une micro-école basée sur les principes Montessori. Le cabinet d’architecture ne compte pas s’arrêter à cette seule école puisqu’il a déjà des projets de transformation pour d’autres immeubles.

Vu que le problème de logement se fait sentir dans les grandes villes, il peut sembler judicieux de transformer les open spaces en logements. Cependant, l’architecte ne partage pas ce point de vue et entrevoit une meilleure option. Pour lui, il est plus simple de faire des bureaux des centres d’apprentissage et non en logements. Ce serait à la fois plus efficace et plus écolo, car les travaux à faire ne seront pas énormes. 

Les bâtiments existent déjà et la mutation ne demande pas des ressources ou de matériaux complémentaires. Au contraire, c’est l’existant qui sera récupéré pour être transformé. Les portes et les fenêtres des bureaux seront, par exemple, agencées pour en faire des étagères et des bureaux.

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