En vogue au début des années 50, l’architecture brutaliste a suscité autant d’admiration que de controverse. L’impact de ce style architectural né au lendemain de la Seconde Guerre mondiale dans le paysage urbain à travers le monde est indéniable. Fondarch vous plonge dans le monde de l’architecture brutaliste et vous aide à découvrir comment ce style a façonné les villes au fil des années.
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L’architecture brutaliste : un style qui reflète l’expressivité matérielle des œuvres construites
L’architecture brutaliste est née d’une volonté de s’opposer à des styles ornementaux impressionnant comme le style Beaux-Arts aux États-Unis. L’architecte franco-suisse Le Corbusier fait partie des précurseurs de ce style architectural avec la construction de la « Cité radieuse » à Marseille. Sauvage, naturel et primitif, le béton brut est le matériau qui a valu le nom « brutalisme » de ce style architectural.
De nombreux bâtiments brutalistes ont été rénovés au fil des années. Certains sont transformés et réintégrés dans le tissu urbain, tandis que d’autres ont été démolis, car ils ont été considérés comme obsolètes. Après l’essor de l’architecture brutaliste, certaines personnes jugent ces édifices sans valeur architecturale.
Les caractéristiques de l’architecture brutaliste
Le brutalisme est un style architectural facilement reconnaissable dans la mesure où il est caractérisé par l’utilisation massive du béton armé, sans ornements ni fioritures. Des matériaux tels que la pierre, le métal et le verre s’utilisent également dans le cadre de la construction des immeubles ou des bâtiments publics de ce style architectural. Avec l’architecture brutaliste, les bâtiments possèdent en général des formes angulaires, des bords rectilignes. Vous pouvez voir les structures à travers les espaces.
L’architecture brutaliste se caractérise par des palettes de couleurs monochromes (gris, blanc ou noir). Les bâtiments qui se réclament de ce style architectural sont en général sans décoration et l’accent est mis sur la fonctionnalité. Le brutalisme se caractérise aussi par des éléments modulaires, superposés et extrudés. Perçus comme étant de véritables chefs-d’œuvre architecturaux, les bâtiments brutalistes sont par ailleurs difficiles à démolir.
La place de l’architecture brutaliste dans le paysage urbain
Bien que le brutalisme n’ait plus été plus en vogue après les années 80 en raison de l’avènement du déconstructivisme et de l’architecture high-tech, l’influence de ce style architectural continue toujours en matière d’urbanisme. De nombreux architectes à travers le monde s’inspirent aujourd’hui de ce style architectural. Des éléments du brutalisme peuvent être observés dans certaines conceptions contemporaines. Il existe notamment un intérêt renouvelé pour la préservation et la réhabilitation des bâtiments brutalistes.
Certains bâtiments brutalistes sont désormais considérés comme faisant partie intégrante du patrimoine culturel de nombreuses villes. Ils sont préservés en tant que témoins de l’histoire architecturale et urbaine. Avec son esthétisme, ses surfaces en béton brut et ses formes géométriques, l’architecture ne cesse de fasciner les amateurs d’architecture à travers le monde. Ces édifices emblématiques se réapproprient et sont utilisés pour le cinéma, les scénarios de films futuristes… Dans le domaine de l’urbanisme et de l’architecture, de nombreuses contradictions continuent cependant de s’alimenter autour de l’impact de ce style architectural dans le paysage urbain.
Rédacteur en chef de Fondarch.lu, je suis passionné par l’architecture, l’art, le design, la déco et les voyages.