La Communauté Urbaine d’Alençon réagit à la polémique autour de l’architecture du Pôle de santé

rue de la poterne


Alors qu’au bout de quelques jours d’affichage du permis de construire, l’une des vues architecturales du projet d’aménagement du Pôle de santé libéral ambulatoire (PSLA) fait polémique, la Communauté Urbaine d’Alençon se prononce en s’érigeant en défenseur.

Zoom sur le projet d’aménagement PSLA du centre-ville

Le programme de construction de pôles de santé est motivé par la nécessité de combler le déficit de praticiens libéraux, pour favoriser l’accès à des soins de qualité à la population. Ainsi, depuis plusieurs années déjà, mobilisée pour la cause que sert le programme, la CUA, accompagnée de ses partenaires à savoir la Région Normandie et l’État, s’est engagée dans l’exécution de l’ensemble des projets qui constituent le programme. 

En effet, lesdits projets ciblent trois sites que sont : le site d’Alençon-Providence en phase de commencement et livrable au dernier trimestre de l’année prochaine, le site d’Alençon-Monsort-Perseigne qui sera livré en juin prochain et le site de Saint-Germain-du-Corbéis lancé depuis septembre de l’année dernière.

Pour l’implémentation de ces projets, la CUA a la possibilité de choisir des espaces déjà bâtis, à condition de respecter le patrimoine existant et de répondre aux attentes des praticiens et aux exigences de l’accueil des publics.

À cet effet, le cadre choisi pour définir l’aménagement du PSLA de la Providence à Alençon représente la Maison du Général Bonet. C’est justement ce cadre choisi au pied de la basilique Notre-Dame qui fait polémique ; à laquelle réagit la Communauté Urbaine d’Alençon.

Pour la CUA, le projet de construction de 333 m2 au parc de la Providence représente une extension indispensable. Dans son communiqué, la CUA soutient que ledit projet, édifié par l’architecte Anthonin Ziegler, a accordé une importance particulière à « l’intégration patrimoniale de l’équipement qui : préserve et valorise les caractéristiques architecturales des bâtiments existants et conservés sur site, permet la construction d’un bâtiment complémentaire indispensable au programme médical et d’écriture architecturale contemporaine articulée avec l’existant. En effet, malgré son apparence extérieure, la fragilité du bâtiment ancien de l’hôtel Bonet et sa structure complexe entraînaient l’intégration d’une extension ».

En outre, la CUA, dans le communiqué, a fait savoir que le projet de construction a bénéficié, à la présente date, de toutes les validations indispensables à son déroulement. Toutefois, la CUA compte nourrir le dialogue constructif qui pourra permettre de lever toutes les incompréhensions. 

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