La lampe Tolomeo, réalisée par Michele De Lucchi, est une interprétation moderne des lampes “douces” du passé.
La lampe Tolomeo
Bien que l’inspiration pour la lampe soit claire, s’inspirant du modèle Naska Loris, une célèbre lampe de travail norvégienne dérivée d’un produit anglais similaire créé en 1934, le projet a un charme et une élégance complètement nouveaux.
La source lumineuse, traditionnellement résolue à l’aide d’une ampoule à incandescence, est déplacée vers les points pertinents au moyen de ses longs bras, sorte de compas à large ouverture.
Réalisée en aluminium poli et anodisé en aluminium ou noir, la lampe de table Tolomeo, avec bras pivotants et tête pivotante dans toutes les directions, peut être utilisée avec base, pince ou support fixe pour obtenir les versions : Ptolémée suspension, Ptolémée terre, Ptolémée mur, Ptolémée projecteur.
Michele De Lucchi, chargé par Artemide d’Ernesto Gismondi de créer une lampe de table, aborde le thème d’un point de vue technologique.
“…Le vrai problème de la lampe de table est d’étudier la friction. J’avais quelques expériences en cours avec l’élastique et les engrenages dont les lampes pour Bieffelamp et Belux étaient dérivées. Mais je voulais vérifier d’autres solutions possibles. En étudiant les possibilités de fabrication de lampes de table, il s’avère qu’en réalité, il y a trois possibilités : l’une est l’embrayage traditionnel, une grande articulation avec une grande surface de friction ; une autre est d’éviter l’embrayage en mettant un contrepoids et dans ce cas le plus beau exemple est le Tizio de Sapper ; la troisième possibilité est le ressort, dont il existe le merveilleux exemple du Naska Loris. Toujours en tournant toujours autour de ces trois possibilités, à la fin, ce qui m’a semblé le plus intelligent, c’était le ressort et puis j’ai commencé à travailler sur celui-là…”.
Dans Ptolémée, cependant, le mécanisme à ressort n’est pas souligné, au contraire, il est caché.
Le ressort s’étend à l’intérieur du bras sur toute sa longueur, maintenu en tension par le câble représenté au-dessus du bras. Ce système vous permet de gagner en légèreté de l’appareil et de jouer sur le mystère du mécanisme.
Il est important de souligner que la contribution du responsable du département technique d’Artemide, Giancarlo Fassina, avec qui De Lucchi a eu raison de signer le projet, a été décisive pour l’accord du mécanisme.
La légèreté exprimée par la finesse et la longueur de ses bras, le fond fin et le soin apporté aux détails, l’utilisation habile de la matière en font une lampe de grand charme.
Réalisé en 1986, lors de la première présentation à Euroluce 1987, Tolomeo a connu un succès remarquable avec une réservation d’environ 10.000 pièces avec la seule présentation du prototype.
Il a reçu le Compasso d’Oro en 1989 et est toujours un best-seller.
Un bel objet design qui ne passera pas inaperçu au sein de votre mobilier.
[…] pour la lampe Tolomeo de Michele De Lucchi et Giancarlo […]
[…] du loft new-yorkais. En termes de luminaires, je vous recommande des plafonniers, des lampes ou des lampadaires industriels […]