3-28 décembre
Nous terminons notre périple américain par une île qui « appartient » au Chili. Mais dès que nous décollons de Santiago nous quittons vraiment l’Amérique Latine. Bien sûr, la langue officielle est l’espagnol et les modes de vie occidentales sont parvenus jusqu’à l’Ile de Pâques ; mais dès notre arrivée nous nous sentons « ailleurs ». Cette île n’a rien à voir avec le Chili, rien à voir avec un aucun autre pays d’ailleurs.
L’accueil est unique dès notre descente d’avion, jamais vu un aéroport aussi chaleureux. On offre des fleurs aux femmes et les gérants du camping que nous avions réservé nous accueillent à l’aéroport avec des colliers de fleurs. Bon, on pourrait y voir un côté un peu surfait, mais nous ne le ressentons pas comme tel.
Rapa Nui, de son nom local a été découverte en 1722, le jour de Pâques par un amiral Hollandais et c’est ainsi qu’elle fut dénommée l’Ile de Pâques. L’île fut ensuite laissée un peu de côté avant qu’elle ne soit exploitée et que sa culture ne soit quasiment détruite par l’Occident (Europe-USA-Amérique Latine). Puis dans les années 60, l’Ile fut enfin ouverte au monde…
Bien sûr, l’île est renommée pour ses MOAIS, ces statues géantes énigmatiques. Et c’est ce côté mystérieux qui nous a attiré jusqu’ici. Dans l’élaboration de notre itinéraire, Rapa Nui a été l’une des premières destinations et jamais nous n’envisagions de la supprimer. Et que nous avons bien fait ! Les MOAIS sont fascinants, énormes, identiques au 1er coup d’œil et pourtant bien différents les uns des autres. Ils font entre 1,30 m à presque 10 mètres. On ne peut s’empêcher en les admirant, de se demander comment ces tonnes de pierre sculptée ont pu être transportées parfois à l’autre bout de l’île. Cela reste l’un des grands mystères de son histoire.
Mais il n’y a pas que ces vestiges de la culture Rapa Nui qui nous ont fascinés, les paysages sont également magnifiques. Des volcans avec des lacs aux couleurs improbables, des champs de lave, de grandes prairies, une rare plage de sable blanc avec ses cocotiers…et ses Moais ! Partout vaches, chevaux et leurs petits paissent tranquillement dans les champs ou sur la route, bien qu’il y ait des clôtures, les barrières sont souvent ouvertes, et chacun se promène en liberté. On se sent bien dans cette nature à l’état brut où vent, soleil et pluie changent constamment les paysages.
Cette île, nous en sommes tombés presque amoureux tant elle est captivante. On espère que le tourisme ne la gâchera pas et que sa culture se perpétue aux générations futures.
Direction maintenant la Polynésie Française pour de nouvelles aventures.
[…] Carnet de voyage à l’île de Pâques […]
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