Le Laos derrière nous, derniers préparatif avant de rejoindre la Thaïlande.
Table des matières
L’arrivée au pays des sourires
Après une nouvelle nuit de bus, nous arrivons à la ville frontière. Nous faisons les formalités douanières pour quitter le Laos, cette fois ci sans bakchich. Et une nouvelle fois, nous traversons le Mékong qui sépare le Laos de la Thaïlande. Nouvelle formalité douanière pour entrer dans le pays. Une fois n’est pas coutume, le douanier thaïlandais valide notre entrée avec le sourire et avec quelques mots d’accueil en français ! Ouh ! Ouh ! On n’est pas habitué à tant de civilité. Nous serions donc bel et bien arrivés au pays des sourires ?!
Chiang Mai
2-4 mars
Nous commençons notre séjour thaïlandais sous les meilleurs hospices en choisissant une petite auberge tenue par un couple franco-thaï qui nous accueille dans une ambiance quasi familiale et dans une jolie maison ancienne en teck. Cela fait du bien de pouvoir se poser dans un cadre aussi agréable. Nous goûtons à nos premiers plats thaïlandais, un délice ! Du riz ou des nouilles fris, le tout accompagné de légumes, d’émincés de viande et bien assaisonné, bien épicé.
La ville
Pour la visite, nous commençons par prendre un transport local, un songthaew, un pick up avec deux bancs aménagés à l’arrière dans le sens de la longueur pour les passagers et recouvert d’un toit. Un peu comme un bus, il s’arrête un peu partout, on le hèle comme un taxi et on peut monter dedans si notre destination concorde avec son trajet.
De suite, la propreté est saisissante. Déjà remarqué sur les bords des routes, c’est la même chose en ville. Pas de détritus par terre, et contrairement aux autres pays, quand les gens balaient, ils ne se contentent pas de pousser dans le caniveau ou chez le voisin. On n’apprendra par la suite que de jeter ses déchets n’importe où est puni par la loi. Quelle belle initiative. En tout cas, pour nous cela se remarque et rend la balade beaucoup plus plaisante.
Les premiers contacts avec la population sont positifs que ce soit pour nous renseigner ou pour faire un brin de causette, ils sont souriants et chaleureux, ça change ! Nous faisons le tour des agences pour planifier les activités futures et visitons de beaux temples disséminés un peu partout. Les bonzes thaïlandais sont plus souriants également.
2ème ville du pays, Chiang Mai ne présente pas d’architecture particulière, des bâtiments de 3 étages environ aux styles plus ou moins variés mais l’ensemble reste harmonieux. Le centre-ville historique est ceinturé d’une muraille carrée et de douves datant du 13ème. Plus moderne et plus développée, la Thaïlande est plus proche de nos styles occidentaux.
Nous trouvons en ville des superettes en grand nombre où il nous est facile de retrouver des produits familiers et la périphérie est bordée de grands centres commerciaux. Le soir, nous nous promenons au Night Bazaar, un marché très touristique où les stands offrent tous les mêmes souvenirs, mais il y a également des concerts en plein air que l’on peut écouter en dégustant en terrasse un des plats choisis difficilement parmi toutes les spécialités proposées.
Boxe Thaï
Nous achetons des billets de boxe thaï pour découvrir une des spécialités du cru mais sans trop savoir à quoi nous attendre et en craignant la violence des coups. En fait, nous passons une super soirée, 8 combats s’enchaînent sans que nous voyions le temps passer. A refaire !
Les éléphants
Ah ! Quelle belle journée en perspective : nous allons voir des éléphants ! Dès notre arrivée, nous les apercevons au fond de la cour, ils sont 19 dont 2 petits et pourtant ils sont énormes ! Nous commençons par nous changer, et oui, on pourrait se salir ! Après quelques explications sur le fonctionnement du parc et l’histoire de ces éléphants, nous nous approchons d’eux armés de plusieurs grappes de bananes. On leur donne ces petits snacks sans difficulté, avec leur trompe ils nous reniflent et attendent qu’on leur donne, et une fois les bananes dans la trompe, ils les fourrent une dizaine à la fois dans leur petite bouche. Ils manient leur trompe avec une dextérité épatante !
C’est trop cool, on déambule entre eux sans crainte, ils sont rigolos et tellement gourmands ! On prend les photos mais il faut veiller à Tigrou car ils sont plusieurs à le renifler d’un peu trop près !
Le guide nous explique ensuite les bases pour monter et descendre d’un éléphant, le faire avancer, tourner et s’arrêter ! Le tout en thaïlandais, bien sûr ! Et maintenant, nous passons à l’action. Les éléphants sont toujours accompagnés de leur Mahout (leur dresseur), et deux d’entre eux nous servent de cobayes ! Et hop, c’est parti, nous montons chacun notre tour sur l’un d’eux ! Ouah, quand il se lève, il faut bien se cramponner à ses oreilles, on se cale derrière elles, juste derrière la tête et on pose nos mains dessus pour bien se tenir.
C’est tout chaud et tout poilu ! Une fois en haut, c’est impressionnant tout de même ! Et pourtant ce sont des éléphants d’Asie, ceux d’Afrique sont encore plus grands ! On redescend, et comme pour la montée, l’éléphant s’assied puis s’allonge quasiment, on pose une jambe sur l’une de ses pattes avant et on saute à terre. C’est génial ! Tout cela nous a creusé, nous déjeunons d’un bon repas et profitons des hamacs pour se reposer avant la balade digestive, les éléphants se reposent aussi, juste là sous nos yeux, ça ne donne pas envie de dormir !
Nous partons ensuite pour une balade d’une heure et demie dans les collines environnantes, nous sommes deux sur notre éléphant qu’on surnomme Mimi car on ne retient pas son nom en thaï ! De toute façon, pas grave son Mahout n’est pas très loin si elle ne nous comprend pas. Bon, Mimi a l’air d’avoir du caractère et n’en fait qu’à sa trompe, elle veut surtout quitter le chemin pour choper des broussailles à grignoter.
On rigole bien, mais il faut se cramponner dans les descentes et quand on passe à côté d’un arbre il faut veiller à ses jambes si l’on ne veut pas se les voir coincer entre l’arbre et l’éléphant car Mimi aime bien s’y frotter en passant. C’est super sympa, de temps en temps, un éléphant se rafraichit avec sa trompe et tout le monde en profite. Et lorsque l’un d’entre eux a des flatulences, on rigole comme des gamins devant ce bruit familier mais énorme !
Le clou de la journée c’est le bain. Après la balade, nous emmenons les éléphants dans une mare où ils prennent grand plaisir à s’engouffrer. Armés d’un seau et de brosses, nous bichonnons Mimi pour la rafraichir et la rendre encore plus belle ! Ouah ! Y a de la surface et son épiderme est drôlement épais, y a du boulot ! Pour nous aider à arroser, les trompes fonctionnent aisément et très vite, le bain dégénère en bataille d’eau généralisée !
Bon, on n’est pas très bien équipé avec nos seaux comparés aux trompes des éléphants ! Mais c’est excellent ! Un très grand moment ! Nous oublions complètement la taille de ces mastodontes, nous jouons et pataugeons à leur côté comme avec des animaux domestiques. C’est incroyable une interaction aussi rapide ! Nous quittons à regret nos grands copains qu’on ramènerait bien avec nous…
Retour à l’école…
Bon, on n’a compris qu’il n’était pas facile de ramener un éléphant à la maison et comme la boxe ce n’est pas pour tout de suite, on essaie de trouver d’autres spécialités thaïlandaises. Ce sera massage et cuisine ! Pour acquérir quelques bases, nous partons chacun de notre côté pour une journée de cours. Très bonne ambiance, nous passons une agréable journée, bien que pour la 1ère fois en 7 mois, nous sommes séparés l’un de l’autre ! Armés de nos petites notes, il nous faudra trouver quelques cobayes au retour pour tester nos nouvelles qualités ! Avis aux amateurs !
Les environs de Chiang Mai
5-7 mars
Nous partons pour une balade de 3 jours en scooter pour découvrir la région de Chiang Mai, vers les montagnes du Nord-Ouest. Les routes sont belles, sinueuses, on monte, on descend, et on enchaine les virages, de la petite montagne quoi ! Nous atteignons le plus haut sommet de Thaïlande, le Doi Inthanon qui culmine à 2590 mètres d’altitude.
Arrêts mécaniques
Pour descendre, les freins sont mis à rude épreuve. Ils finissent par lâcher en bas de la côte, en nous arrêtant à un carrefour pour demander notre chemin, impossible de repartir, la roue arrière est bloquée. Fort heureusement, nous sommes tout proches d’un poste de contrôle et nous sommes de suite aidée par un officier qui démonte la roue et les plaquettes de frein. Mais rien à faire, l’une d’elle a fondu ! Il appelle un garagiste et arrête un pick up pour nous faire rapatrier au garage qui n’est qu’à 7 km. Nous sommes de suite pris en charge et faisons changer la pièce défaillante.
Le tout nous coute moins de 10 euros, pourboires inclus. Nous avons beaucoup de chance et sommes tombés sur des gens très serviables. Nous reprenons notre chemin. Mais avant de terminer notre tour de 3 jours, nous devrons nous arrêter par deux fois dans des garages pour réajuster la chaine qui fait des siennes.
Paysages & Cultures
Les deux jours suivants nous feront une nouvelle fois traverser des paysages de montagnes, à la végétation luxuriante avec de belles chutes d’eau qui doivent être encore plus belles avec la saison des pluies. Parfois les formations rocheuses nous rappellent les pitons rocheux de la Baie d’Along, certains d’entre eux abritent des grottes. Les cultures sont surtout des rizières verdoyantes dans les vallées et sur des terrasses aménagées sur les flancs des collines.
Par contre, beaucoup d’espaces sont totalement carbonisés, les Thaïlandais semblent utiliser le brulis pour nettoyer des parcelles entières de terrain. Mais le feu ne semble pas toujours bien maîtrisé. Est-ce les fumées des feux incessants qui couvrent l’horizon d’une brume persistante ? Arrivés parfois à des points de vue qui promettent des panoramas exceptionnels, nous ne voyons finalement rien !
Sur la route, nous traversons des villages parfois très reculés où les maisons en bois sur pilotis semblent s’agripper à la montagne. Cette région est habitée de nombreuses ethnies montagnardes originaires de Chine, Birmanie, du Laos et même du Tibet… Leur style vestimentaire permet une nouvelle fois de les reconnaître même s’il n’est pas toujours aussi traditionnel qu’au Vietnam.
Les femmes girafes
Les tribus les plus intrigantes sont celles des Karens aux « Longs Cous » ou Long Necks comme appelés ici ou aux « Grandes Oreilles » (Big Ears). Il s’agit en fait de réfugiés politiques Birmans qui ont quitté leur pays à cause des représailles qu’ils y subissaient. Leurs conditions de vie ne sont pas très enviables, car parqués dans des camps à la frontière, ils ne sont pas autorisés à travailler ou se déplacer librement. Ces camps sont gardés par l’armée thaïlandaise.
Il est possible de les visiter moyennant un droit d’entrée au village que l’on paie à l’armée. Et c’est ensuite l’armée qui reverse cette aide financière au village sous forme de nourriture ou de soins médicaux apportés à la population. Les touristes peuvent également acheter l’artisanat des femmes. Une expérience particulière…
Suivre un vieux bonze au fond d’une grotte…
Nous faisons une curieuse rencontre alors que nous arrêtons près d’un petit parking adossé à une falaise. Nous sommes appelés par un bonze qui fait nous signe de le suivre. Nous longeons et grimpons le long de la roche et descendons dans l’une de ces cavités naturelles avec un bouddha qui en garde l’entrée. Le vieux monsieur nous fait la visite d’une grotte surprenante car elle est très longue. Armés de petites lampes de poches, nous observons les stalagmites et stalactites parfois scintillantes et perturbons quelques chauves-souris. Suivre ce petit bonhomme en orange dans ce lieu inattendu et surprenant est vraiment insolite.
Chiang Rai et le Triangle d’Or
9-10 mars
Après avoir repris un bus, nous atteignons Chiang Rai située plus au nord du pays. La ville nous sert seulement de base pour découvrir encore les environs en scooter. Mais une petite virée au marché nous donne un aperçu sympathique des spécialités culinaires : des asticots, des criquets et des espèces de blattes aussi grande que ma paume de main, le tout grillé et présenté dans une joli barquette ! Mais nous ne sommes pas si curieux !
Notre virée en scooter nous fait encore parcourir de belles routes de petites montagnes, encore plus sinueuses et plus belles que les précédentes. Là encore, brulis et brume sont constants, la déforestation est parfois désolante. Certains villages semblent encore plus coupés du monde. Nous traversons cette fois des cultures de thé. La route est jalonnée de check points militaires qui vérifient notre destination avant de nous laisser passer.
Nous sommes dans une région frontalière avec la Birmanie et le Laos. Les frontières des trois pays convergent en un point commun : le Mékong (encore lui !) et l’un de ses affluents. Cette région est ainsi surnommée le « Triangle d’Or ». Et pourquoi d’or ? Parce qu’elle est réputée comme étant l’une des principales zones de production d’opium. C’est l’une des plaques tournantes mondiales les plus importantes pour cette drogue qui peut valoir de l’or. Pour en savoir plus, nous nous rendons dans un musée consacré au sujet. Nous y apprenons bien sûr que la Thaïlande est une bonne élève dans l’éradication de cette drogue contrairement à ces voisins laotien et surtout birman. Mais voilà, de ce trafic qui existe encore, nous n’en voyons rien bien sûr (et heureusement) !
Sukhothai
11-12 mars
Nouvelle journée de transport pour descendre un peu plus au centre du pays. Nous sommes impatients d’arriver à Sukhothai, non seulement pour découvrir ses richesses d’antan mais aussi (et surtout !) pour y retrouver Aurélie & Stéphane, nos amis Suisses de Bolivie, Argentine et Australie. Nos itinéraires se recroisent une nouvelle fois en Thaïlande, nous nous sommes donc donné rendez-vous. Nous arrivons à 15h à la gare, ils sont censés arrivés à 16h, nous attendons. Les heures passent, 17h et bientôt 18h, nous nous apprêtons à partir, dépités.
Les locaux nous préviennent que nos amis pourraient être dans le bus qui arrive en gare. Peu optimistes, nous nous préparons à repartir bredouilles. Mais là, des visages familiers apparaissent, et oui ils sont bien là ! Nous sommes tout heureux de ces retrouvailles auxquelles nous ne croyions plus. La soirée passe très vite à se partager les dernières expériences et à tout simplement bavarder tout et de rien.
Parc Historique de Sukhothai
Il s’agit de l’un des plus beaux sites archéologiques de Thaïlande, qui est d’ailleurs classé au Patrimoine Mondial de l’Unesco. La visite de cet ensemble de temples nous rappelle Angkor mais en beaucoup plus petit et à l’architecture plus épurée et où l’influence khmère est indéniable. La balade se fait sous une chaleur torride et toujours en compagnie d’Aurélie & Stéphane. La journée passe vite et il nous faut quitter avec regret nos amis, nous prenons un bus de nuit pour rejoindre Bangkok.
Bangkok
13-15 mars
Nous arrivons à 4h30 du matin dans l’une des gares routières de la ville. C’est immense et encore plus animé que les grandes gares parisiennes aux heures de pointe. La chaleur, les odeurs, le monde, Bangkok nous accueille dans son effervescence de mégalopole asiatique. Le taxi nous dépose à proximité de l’hôtel, nous parcourons quelles ruelles bordées de terrasses de bars et restaurants, de nombreux clients sont encore là à siroter leur bière ou leur verre de vin. Nous voici dans l’une de ces villes qui ne dort jamais !
Après une petite douche qui ne nous rafraîchit guère, nous marchons un long moment avant de gagner une station de métro, celui-ci est flambant neuf, aérien en partie, il nous offre de superbes vues sur la ville. Tout comme le reste du pays, les trottoirs sont balayés et l’architecture est variée. On trouve autant de vielles façades de 30 ou 40 ans, noircies et moches au possible que des tours flambant neuves aux façades de verre et d’acier, abritant des centres commerciaux ultra modernes.
On peut y acheter les marques internationales ou françaises comme Promod, avec des produits et des prix similaires à la France. La vie bat son plat dans cette ville immense qui ne peut se parcourir à pied. Des autoroutes suspendues la traversent de part en part. Les trottoirs sont bondés de petits étals ou de gargotes. La circulation est dense mais pas de klaxon. Par contre, la chaleur est relativement accablante, 35° et même la nuit ça ne redescend pas beaucoup.
Tout comme aux Etats-Unis, Bangkok a son Chinatown, quel business dans ces rues, on se croirait dans le Rungis de la Thaïlande ! Les chinois semblent être les grossistes du pays, ils sont toujours dans les affaires ! Nous visitons également le quartier Indien, à l’atmosphère plus tranquille, robes longues, maquillage et samossas nous donnent un avant-goût de notre prochaine destination…
Quartiers ethniques, musée, palais et cie
Côté culturel, on tente le musée national pour parfaire notre connaissance de l’Histoire thaïlandaise, oui mais voilà, c’est dense, plutôt barbant et la chaleur finit de nous décourager. La visite du Grand Palais n’est guère plus agréable. Certes ces palais et temples royaux sont très beaux, mais on se croirait dans un Disneyland asiatique, il fait 35°, c’est bondé, on piétine les uns derrière les autres et au final, on n’apprécie guère les richesses architecturales et décoratives.
Le dernier essai sera concluant, le Wat Pho est un superbe ensemble de temples dont l’un abrite un impressionnant Bouddha doré couché de 45 mètres de long. C’est kitch mais ça vaut le coup d’œil ! Finalement, il résume assez bien Bangkok : c’est ENORME !
Retrouvailles improbables
La ville est immense et il existe plusieurs quartiers routards pour se loger et pourtant, nous croisons notre famille tourdumondiste nantaise avec Quentin, Emma et Nathan que nous avions rencontré lors de la traversée des fjords chiliens. Le hasard nous avait encore réunis sur le vol Santiago-Ile de Pâques, et nous nous étions suivis jusqu’à Tahiti. Et là, on se retrouve à loger dans la même rue, au même moment ! Incroyable ! Le monde est vraiment petit ! Il est agréable en tout cas de bavarder un petit moment mais le temps passe vite, nous devons prendre un bus de nuit pour rejoindre les îles du Sud. Bon vent à cette belle famille qui donne des idées…
Nos vacances à Ko Tao !
16-19 mars
Et oui, c’est fois, nous avons bien l’impression d’être en vacances car contrairement aux apparences, être tourdumondiste, ce n’est certes pas un job difficile mais c’est loin d’être de tout repos !
Ko Tao nous accueille avec sa chaleur adoucie par l’air marin, ses cocotiers et ses eaux turquoises. On pose les sacs dans un petit bungalow en bois, on enfile maillot de bain, masque et tuba et descendons rejoindre la plage à quelques mètres. Seule activité au programme de ces 3 jours : snorkeling. Nous ne nous lassons pas d’observer tous ces poissons qui sont tour à tour tachetés, rayés, multicolores et multiformes. Les rencontres les plus improbables sont avec une raie et des requins ! Bon, ce sont des petits requins inoffensifs mais cela reste impressionnant !
Et voilà, l’Asie du Sud Est se termine. La Thaïlande aura été pour nous et les routards retrouvés sur notre chemin, une destination où il est facile de voyager. On aura souvent eu l’impression d’être en vacances dans ce pays grandement touristique mais néanmoins encore souriant. Ce pays présente beaucoup d’atouts pour les voyageurs : culture, gastronomie, paysages et farniente dans des cadres paradisiaques. Bref, en un mot : la Thaïlande, c’est sympa !
Prochaine étape de notre périple : le Népal.
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