Le Corbusier, sa vie et son oeuvre

Le Corbusier


Charles-Édouard Jeanneret (6 octobre 1887 – 27 août 1965), connu sous le nom de Le Corbusier, était un architecte, designer, peintre, urbaniste, écrivain et l’un des pionniers de l’architecture dite moderne. Né en Suisse, il a acquis la nationalité française en 1930. Sa carrière s’est étalée sur cinq décennies et il a conçu des bâtiments en Europe, au Japon, en Inde et en Amérique du Nord et du Sud.

Avant de commencer la présentation, voici quelques livres sur Le Corbusier :

Biographie de Le Corbusier

Dédié à l’amélioration des conditions de vie des habitants des villes surpeuplées, Le Corbusier a joué un rôle influent dans l’urbanisme et a été membre fondateur du Congrès international d’architecture moderne (CIAM). Le Corbusier a préparé le plan directeur de la ville de Chandigarh en Inde et y a contribué à la conception spécifique de plusieurs bâtiments.

Le 17 juillet 2016, dix-sept projets de Le Corbusier dans sept pays ont été inscrits sur la liste du patrimoine mondial de l’UNESCO en tant qu’œuvre architecturale de Le Corbusier, une contribution exceptionnelle au mouvement moderne.

Les débuts de la vie (1887-1904)

Charles-Édouard Jeanneret est né le 6 octobre 1887 à La Chaux-de-Fonds, une petite ville du canton francophone de Neuchâtel, dans le nord-ouest de la Suisse, dans le Jura, à seulement 5 kilomètres de la frontière française. C’était une ville industrielle, consacrée à la fabrication de montres. (Il adopte le pseudonyme de Le Corbusier en 1920.) Son père est un artisan qui émaille boîtes et montres, tandis que sa mère donne des cours de piano. Son frère aîné Albert était un violoniste amateur.

Comme ses contemporains Frank Lloyd Wright et Mies van der Rohe, Le Corbusier n’avait pas de formation académique formelle en architecture. Attiré par les arts visuels, il entre à l’âge de quinze ans à l’école municipale d’art de La-Chaux-de-Fonds où il enseigne les arts appliqués liés à l’horlogerie.

Trois ans plus tard, il suit le cours supérieur de décoration, fondé par le peintre Charles L’Eplattenier, qui a étudié à Budapest et à Paris. Son professeur d’architecture à l’école des Beaux-Arts était l’architecte René Chapallaz, qui a eu une grande influence sur la conception des premières maisons de Le Corbusier

Voyages et premières maisons (1905-1914)

En 1905, lui et deux autres élèves, sous la direction de leur professeur, René Chapallaz, conçoivent et construisent sa première maison, la Villa Fallet, pour le graveur Louis Fallet, un ami de son professeur Charles L’Eplattenier.

Situé sur le coteau boisé près de la Chaux-de-Fonds. Il s’agissait d’un grand chalet avec un toit raide dans le style alpin local et des motifs géométriques colorés soigneusement travaillés sur la façade. Le succès de cette maison l’a conduit à construire deux maisons similaires, les Villas Jacquemet et Stotzer, dans le même quartier.

En septembre 1907, il fait son premier voyage à l’étranger, en Italie, puis cet hiver-là, en passant par Budapest jusqu’à Vienne, où il reste quatre mois, rencontre Gustav Klimt et tente, sans succès, de rencontrer Josef Hoffmann.

A Florence, il a visité la Chartreuse de Florence à Galluzzo, qui l’a marqué toute sa vie. Il se rend à Paris, et pendant quatorze mois, de 1908 à 1910, il travaille comme dessinateur dans le bureau de l’architecte Auguste Perret, pionnier de l’utilisation du béton armé dans la construction résidentielle et architecte du Théâtre des Champs-Élysées, symbole de l’Art Déco.

Deux ans plus tard, entre octobre 1910 et mars 1911, il se rend en Allemagne et travaille quatre mois dans le bureau de Peter Behrens, où Ludwig Mies van der Rohe et Walter Gropius travaillent et apprennent.

En 1911, il voyagea de nouveau pendant cinq mois ; cette fois-ci, il se rendit dans les Balkans et visita la Serbie, la Bulgarie, la Turquie, la Grèce, ainsi que Pompéi et Rome, remplissant près de 80 carnets de croquis de ce qu’il avait vu – dont de nombreux croquis du Parthénon. Il a parlé de ce qu’il a vu durant ce voyage dans plusieurs de ses livres, et ce fut le sujet de son dernier livre, Le Voyage d’Orient.

En 1912, il entreprend son projet le plus ambitieux : une nouvelle maison pour ses parents, également située sur la colline boisée près de La-Chaux-de-Fonds. La maison Jeanneret-Perret était plus grande que les autres, et dans un style plus novateur ; les plans horizontaux contrastent dramatiquement avec les pentes alpines abruptes, et les murs blancs et le manque de décoration contrastent fortement avec les autres bâtiments du coteau.

Les espaces intérieurs étaient organisés autour des quatre piliers du salon au centre, annonçant les intérieurs ouverts qu’il allait créer dans ses bâtiments ultérieurs. Le projet a coûté plus cher à construire qu’il ne l’imaginait ; ses parents ont été forcés de quitter la maison en dix ans et de déménager dans une maison plus modeste.

Cependant, cela a conduit à une commande pour la construction d’une villa encore plus imposante dans le village voisin du Locle pour une riche manufacture horlogère. Georges Favre-Jacot. Le Corbusier a conçu la nouvelle maison en moins d’un mois. Le bâtiment a été soigneusement conçu pour s’adapter à son emplacement à flanc de colline, et le plan intérieur était spacieux et conçu autour d’une cour pour un maximum de lumière, écart significatif de la maison traditionnelle.

Maison Dom-ino et maison Schwob (1914-1918)

Pendant la Première Guerre mondiale, Le Corbusier a enseigné dans son ancienne école de La-Chaux-de-Fonds, où il s’est concentré sur des études théoriques d’architecture utilisant des techniques modernes.

En décembre 1914, avec l’ingénieur Max Dubois, il entreprend une étude sérieuse sur l’utilisation du béton armé comme matériau de construction. Il avait d’abord découvert le béton en travaillant avec Auguste Perret à Paris, mais il voulait maintenant l’utiliser d’une nouvelle façon.

C’est ce qui l’a conduit à son projet de maison Dom-Ino (1914-1915). Ce modèle proposait un plan d’étage ouvert composé de trois dalles de béton soutenues par six colonnes minces en béton armé, avec un escalier donnant accès à chaque niveau d’un côté du plan d’étage.

Le système a été conçu à l’origine pour fournir un grand nombre de résidences temporaires après la Première Guerre mondiale, ne produisant que des dalles, des colonnes et des escaliers, et les résidents pouvaient construire des murs extérieurs avec les matériaux qui entouraient le site.

Dans ce système, la structure de la maison n’avait pas besoin d’apparaître à l’extérieur, mais pouvait être cachée derrière un mur de verre, et l’intérieur pouvait être aménagé de la manière que l’architecte voulait.

Après avoir été breveté, Le Corbusier a conçu un certain nombre de maisons selon ce système, qui étaient toutes des boîtes en béton blanc. Bien que certains d’entre eux n’aient jamais été construits, ils illustrent ses idées architecturales de base qui domineront ses œuvres dans les années 1920.

Il a affiné l’idée dans son livre de 1927 sur les cinq points d’une nouvelle architecture. Cette conception, qui exigeait la dissociation de la structure des murs et la liberté des plans et des façades, devint la base de la majeure partie de son architecture au cours des dix années suivantes.

En août 1916, Le Corbusier reçoit sa plus importante commande de tous les temps, celle de construire une villa pour l’horloger suisse Anatole Schwob, pour lequel il avait déjà réalisé plusieurs petits travaux de rénovation. On lui a donné un gros budget et la liberté de concevoir non seulement la maison, mais aussi de créer la décoration intérieure et de choisir les meubles.

Suivant les préceptes d’Auguste Perret, il construit la structure en béton armé et comble les vides avec de la brique. Le centre de la maison est une grande boîte en béton avec deux structures semi-colonnes des deux côtés, qui reflète ses idées de formes géométriques pures. Un grand hall ouvert avec un lustre occupait le centre du bâtiment.

Les grandes ambitions de Le Corbusier entrent en conflit avec les idées et le budget de son client, ce qui entraîne des conflits amers. Schwob s’est présenté au tribunal et a refusé à Le Corbusier l’accès au site, ou le droit de prétendre être l’architecte.

Le Corbusier répondit : « Que tu le veuilles ou non, ma présence est inscrite dans tous les coins de ta maison. » Le Corbusier était très fier de la maison et a reproduit des images dans plusieurs de ses livres.

Peinture, cubisme, purisme et l’Esprit Nouveau (1918-1922)

Le Corbusier s’installe définitivement à Paris en 1917 et ouvre son propre cabinet d’architecture avec son cousin Pierre Jeanneret (1896-1967), un partenariat qui durera jusqu’aux années 1950, avec une interruption pendant la Seconde Guerre mondiale.

En 1918, Le Corbusier rencontre le peintre cubiste Amédée Ozenfant, en qui il reconnaît une âme sœur. Ozenfant l’encouragea à peindre, et les deux commencèrent une période de collaboration. Rejetant le cubisme comme irrationnel et « romantique », ils publient conjointement leur manifeste Après le cubisme et créent un nouveau mouvement artistique, le purisme.

Ozenfant et Le Corbusier ont commencé à écrire pour une nouvelle revue, L’Esprit nouveau, et à promouvoir avec énergie et imagination ses idées sur l’architecture.

Pavillon L’Esprit Nouveau (1925)

L’une des premières œuvres importantes de Le Corbusier fut le Pavillon Esprit Nouveau, construit pour l’Exposition Internationale des Arts Décoratifs et Industriels Modernes de Paris en 1925, événement qui a donné son nom à l’Art Déco. Le Corbusier a construit le pavillon en collaboration avec Amédée Ozenfant et son cousin Pierre Jeanneret.

Le Corbusier et Ozenfant avaient rompu avec le cubisme et formé le mouvement puriste en 1918 et en 1920 ils fondèrent leur revue L’Esprit Nouveau en 1920.

Le Corbusier et ses collaborateurs ont reçu un terrain situé derrière le Grand Palais, au centre de l’Exposition. La parcelle était boisée et les exposants ne pouvaient pas abattre d’arbres, alors Le Corbusier a construit son pavillon avec un arbre au centre, sortant par un trou dans le toit. Le bâtiment était une boîte d’un blanc pur avec une terrasse intérieure et des fenêtres carrées en verre.

L’intérieur était décoré de quelques peintures cubistes et de quelques meubles produits en série dans le commerce, tout à fait différents des pièces uniques et chères des autres pavillons. Les principaux organisateurs de l’Exposition étaient furieux et ont construit une clôture pour cacher partiellement le pavillon. Le Corbusier a dû faire appel au ministère des Beaux-Arts, qui a ordonné que la clôture soit démolie.

Cinq points d’architecture à la Villa Savoye (1923-1931)

La notoriété que Le Corbusier acquiert grâce à ses écrits et au Pavillon de l’Exposition de 1925 conduit à la commande d’une douzaine de résidences à Paris et en région parisienne dans son « style puriste ». Il s’agit notamment de la Maison La Roche/Albert Jeanneret (1923-1925), qui abrite aujourd’hui la Fondation Le Corbusier ; la Maison Guiette à Anvers, Belgique (1926) ; une résidence pour Jacques Lipchitz ; la Maison Cook et la Maison Planeix.

En 1927, il fut invité par le Werkbund allemand à construire trois maisons dans la ville modèle de Weissenhof près de Stuttgart, sur la base de la maison Citrohan et d’autres modèles théoriques qu’il avait publiés. Il a décrit en détail ce projet dans l’un de ses essais les plus connus, les Cinq points de l’architecture.

L’année suivante, il crée la Villa Savoye (1928-1931), qui devient l’une des œuvres les plus célèbres de Le Corbusier et une icône de l’architecture moderniste.

Située à Poissy, dans un paysage entouré d’arbres et d’une grande pelouse, la maison est une élégante boîte blanche posée sur des rangées de pylônes fins, entourée d’une bande horizontale de fenêtres qui remplissent la structure de lumière. Les aires de service (stationnement, pièces pour les domestiques et buanderie) sont situées sous la maison.

Les visiteurs entrent dans un vestibule d’où une rampe douce mène à la maison elle-même. Les chambres et les salons de la maison sont répartis autour d’un jardin suspendu ; les chambres donnent à la fois sur le paysage et sur le jardin, ce qui apporte plus de lumière et d’air. Une autre rampe mène au toit et un escalier mène à la cave sous les piliers.

Villa Savoye résume succinctement les cinq points de l’architecture qu’il avait élucidés dans L’Esprit Nouveau et le livre Vers une architecture, qu’il avait développé tout au long des années 1920. D’abord, Le Corbusier a soulevé la majeure partie de la structure du sol, la soutenant par des pilotis, échasses en béton armé.

Ces pilotis, en fournissant le support structurel de la maison, lui ont permis d’élucider ses deux points suivants : une façade libre, c’est-à-dire des murs non porteurs qui pouvaient être conçus comme l’architecte le souhaitait, et un plan d’étage ouvert, ce qui signifie que l’espace au sol pouvait être configuré librement en pièces sans se soucier des murs porteurs.

Le deuxième étage de la Villa Savoye comprend de longues bandes de fenêtres en ruban qui permettent une vue imprenable sur le grand jardin environnant, et qui constituent le quatrième point de son système.

Le cinquième point était le jardin sur le toit pour compenser l’espace vert consommé par le bâtiment et le remplacer sur le toit. Une rampe qui monte du rez-de-chaussée jusqu’à la terrasse du toit du troisième étage permet une promenade architecturale à travers la structure. Le garde-corps tubulaire blanc rappelle l’esthétique industrielle « ocean-liner » que Le Corbusier admirait beaucoup.

Le Corbusier était assez rhapsodique en décrivant la maison dans Précisions en 1930 :  » le plan est pur, fait exactement pour les besoins de la maison. Il a sa juste place dans le paysage rustique de Poissy. C’est de la poésie et du lyrisme, soutenus par la technique. »

La maison avait ses problèmes, le toit fuyait constamment à cause de défauts de construction, mais elle est devenue un repère de l’architecture moderne et l’une des œuvres les plus connues de Le Corbusier.

Cité Universitaire, Immeuble Clarté et Cité de Refuge (1928-1933)

Entre 1928 et 1934, alors que la réputation de Le Corbusier grandit, il reçoit des commandes pour construire une grande variété de bâtiments. En 1928, il reçut une commande du gouvernement soviétique pour construire le siège du Tsentrosoyouz, ou bureau central des syndicats, un grand immeuble de bureaux dont les murs de verre alternaient avec des plaques de pierre.

Il construit la Villa de Madrot au Pradet (1929-1931) et un appartement à Paris pour Charles de Bestigui au sommet d’un immeuble existant sur les Champs-Élysées (1929-1932, démoli par la suite). En 1929-1930, il construit un abri flottant pour les sans-abri de l’Armée du Salut sur la rive gauche de la Seine, au Pont d’Austerlitz.

Entre 1929 et 1933, il réalise un projet plus vaste et plus ambitieux pour l’Armée du Salut, la Cité de Refuge, rue Cantagrel dans le 13e arrondissement de Paris. Il a également construit le Pavillon suisse à la Cité universitaire de Paris avec 46 logements étudiants (1929-1933). Il a conçu des meubles pour accompagner le bâtiment ; le salon principal était décoré d’un montage de photographies en noir et blanc de la nature.

En 1948, il le remplace par une murale colorée qu’il peint lui-même. A Genève, il construisit un immeuble d’appartements de quarante-cinq unités, l’Immeuble Clarté, aux murs de verre.

Entre 1931 et 1945, il construit un immeuble de quinze logements, dont un appartement et un studio pour lui-même aux 6ème et 7ème étages, au 4 rue Nungesser-et-Coli dans le 16ème arrondissement de Paris, dominant le Bois de Boulogne. Son appartement et son studio sont aujourd’hui la propriété de la Fondation Le Corbusier et peuvent être visités.

Architecture religieuse (1950-1963)

Le Corbusier était un athée avoué, mais il croyait aussi fermement en la capacité de l’architecture à créer un environnement sacré et spirituel. Dans les années d’après-guerre, il conçoit deux édifices religieux importants : la Chapelle Notre-Dame-du-Haut à Ronchamp (1950-1955) et le Couvent Sainte Marie de La Tourette (1953-1960).

Le Corbusier a d’abord visité le site montagneux éloigné de Ronchamp en mai 1950, a vu les ruines de l’ancienne chapelle et a dessiné des croquis des formes possibles. Il a écrit après : « En construisant cette chapelle, j’ai voulu créer un lieu de silence, de paix, de prière, de joie intérieure. Le sentiment du sacré a animé notre effort. Certaines choses sont sacrées, d’autres non, qu’elles soient religieuses ou non. »

Le deuxième grand projet religieux entrepris par Le Corbusier est le couvent Sainte Marie de La Tourette à L’Arbresle dans le Rhône (1953-1960). Une fois de plus, c’est le Père Couturier qui a engagé Le Corbusier dans le projet. Il invita Le Corbusier à visiter l’imposante abbaye du Thoronet en Provence, du XIIe au XIIIe siècle, d’une simplicité saisissante, et utilisa également ses souvenirs de sa visite de jeunesse à la Chartreuse d’Erna à Florence.

Ce projet comprenait non seulement une chapelle, mais aussi une bibliothèque, un réfectoire, des salles de réunion et de réflexion et des dortoirs pour les moniales. Pour l’espace de vie, il a utilisé le même concept Modulor pour mesurer l’espace de vie idéal qu’il avait utilisé à l’Unité d’Habitation de Marseille, la hauteur sous plafond de 2,26 mètres et la largeur de 1,83 mètre.

Le Corbusier a utilisé du béton brut pour construire le couvent, qui est placé sur le flanc d’une colline. Les trois blocs de dortoirs U, fermés par la chapelle, avec une cour au centre. Le couvent a un toit plat, et est placé sur des piliers en béton sculpté. Chacune des cellules résidentielles dispose d’une petite loggia avec un écran solaire en béton donnant sur la campagne.

La pièce maîtresse du couvent est la chapelle, une simple boîte de béton, qu’il appelle sa « boîte des miracles ». L’intérieur de la chapelle est extrêmement simple, seulement des bancs dans un caisson en béton brut, avec la lumière passant par un seul carré dans le toit et six petites bandes sur les côtés. La crypte en contrebas a des murs d’un bleu, d’un rouge et d’un jaune intenses, et l’illumination par la lumière du soleil est canalisée d’en haut.

Le monastère présente d’autres caractéristiques inhabituelles, notamment des panneaux de verre du sol au plafond dans les salles de réunion, des panneaux de fenêtres qui fragmentaient la vue en morceaux, et un système de tubes en béton et en métal comme des canons à canon qui dirigeaient la lumière du soleil à travers des prismes colorés et la projetaient sur les murs de la sacristie et aux autels secondaires de la crypte à l’étage inférieur. On les appelait capricieusement les  » mitrailleuses  » de la sacristie et les  » canons légers  » de la crypte.

En 1960, Le Corbusier commence un troisième édifice religieux, l’église Saint-Pierre dans la nouvelle ville de Firminy-Vert, où il fait construire une unité d’habitation et un centre culturel et sportif. Bien qu’il ait fait la conception originale, la construction n’a commencé que cinq ans après sa mort, et les travaux se sont poursuivis sous la direction de différents architectes jusqu’à ce qu’ils soient terminés en 2006.

La caractéristique la plus spectaculaire de l’église est la tour inclinée en béton qui couvre tout l’intérieur. semblable à celle du bâtiment de l’Assemblée dans son complexe à Chandigarh. Des fenêtres hautes dans la tour éclairent l’intérieur. Le Corbusier proposait à l’origine que de minuscules fenêtres projettent également la forme d’une constellation sur les murs. Plus tard, des architectes ont conçu l’église pour projeter la constellation Orion.

Chandigarh (1951-1956)

Le projet le plus important et le plus ambitieux de Le Corbusier a été la conception de Chandigarh, la capitale des États indiens du Haryana et du Punjab, créée après l’indépendance de l’Inde en 1947. Le Corbusier fut contacté en 1950 par le Premier ministre indien Jawaharlal Nehru, et invité à proposer un projet.

Un architecte américain, Albert Mayer, avait fait un projet en 1947 pour une ville de 150 000 habitants, mais le gouvernement indien voulait une ville plus grande et plus monumentale. (La ville compte aujourd’hui plus d’un million d’habitants.) Corbusier a travaillé sur ce projet avec deux spécialistes britanniques du design urbain et de l’architecture du climat tropical, Maxwell Fry et Jane Drew, et avec son cousin, Pierre Jeanneret, qui a déménagé en Inde et a supervisé la construction jusqu’à sa mort.

Fondation Le Corbusier

La Fondation Le Corbusier est une fondation privée et des archives honorant le travail de Le Corbusier. Elle exploite la Maison La Roche, un musée situé dans le 16e arrondissement au 8-10, square du Dr Blanche, Paris, France, qui est ouvert tous les jours sauf le dimanche.

La fondation a été créée en 1968. Elle est aujourd’hui propriétaire de la Maison La Roche et de la Maison Jeanneret (siège de la fondation), ainsi que de l’appartement occupé par Le Corbusier de 1933 à 1965 rue Nungesser et Coli à Paris 16e, et de la « Petite Maison » qu’il construit pour ses parents à Corseaux sur les bords du Lac Leman (1924).

La Maison La Roche et la Maison Jeanneret (1923-1924), aussi connue sous le nom de Maison La Roche-Jeanneret, est une paire de maisons jumelées qui fut la troisième commande de Le Corbusier à Paris. Elles sont disposées à angle droit l’une par rapport à l’autre, avec des façades blanches en fer, en béton et vierges, qui mettent en valeur un espace galeries incurvé de deux étages.

La Maison La Roche est aujourd’hui un musée contenant environ 8 000 dessins, études et plans originaux de Le Corbusier (en collaboration avec Pierre Jeanneret de 1922 à 1940), ainsi qu’environ 450 de ses peintures, environ 30 émaux, environ 200 autres œuvres sur papier, et une importante collection d’archives écrites et photographiques. Elle se décrit comme la plus grande collection au monde de dessins, d’études et de plans Le Corbusier.

Ses principaux travaux

  • 1923 : Villa La Roche, Paris, France
  • 1925 : Villa Jeanneret, Paris, France
  • 1928 : Villa Savoye, Poissy-sur-Seine, France
  • 1927 : Villa Church, à Ville-d’Avray, détruite en 1963
  • 1929 : Cité du Refuge, Armée du Salut, Paris, France
  • 1931 : Palais des Soviétiques, Moscou, URSS (projet)
  • 1931 : Immeuble Clarté, Genève, Suisse
  • 1933 : Tsentrosoyouz, Moscou, URSS
  • 1947–1952 : Unité d’Habitation, Marseille, France
  • 1949–1952 : Siège de l’Organisation des Nations Unies, New York (États-Unis) (Consultant)
  • 1949–1953 : Maison Curutchet, La Plata, Argentine (chef de projet : Amancio Williams)
  • 1950–1954 : Chapelle Notre Dame du Haut, Ronchamp, France
  • 1951 : Maisons Jaoul, Neuilly-sur-Seine, France
  • 1951 : Bâtiments à Ahmedabad, Inde
  • 1951 : Musée Sanskar Kendra, Ahmedabad
  • 1951 : Maison ATMA
  • 1951 : Villa Sarabhai, Ahmedabad
  • 1951 : Villa Shodhan, Ahmedabad
  • 1951 : Villa de Chinubhai Chimanlal, Ahmedabad
  • 1952 : Unité d’Habitation de Nantes-Rezé, Nantes, France
  • 1952–1959 : Bâtiments à Chandigarh, Inde
  • 1952 : Palais de justice
  • 1952 : Musée et galerie d’art
  • 1953 : Immeuble du Secrétariat
  • 1953 : Palais du Gouverneur
  • 1955 : Palais de l’Assemblée
  • 1959 : Government College of Art (GCA) et Chandigarh College of Architecture (CCA)
  • 1957 : Maison du Brésil, Cité Universitaire, Paris, France
  • 1957–1960 : Sainte Marie de La Tourette, près de Lyon, France (avec Iannis Xenakis)
  • 1957 : Unité d’Habitation de Berlin-Charlottenburg, Flatowallee 16, Berlin, Allemagne
  • 1962 : Carpenter Center for the Visual Arts à l’Université Harvard, Cambridge, Massachusetts, États-Unis.
  • 1964–1969 : Firminy-Vert, France
  • 1964 : Unité d’Habitation de Firminy
  • 1965 : Maison de la culture de Firminy-Vert
  • 1967 : Musée Heidi Weber (Centre Le Corbusier), Zurich, Suisse

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4 commentaires sur “Le Corbusier, sa vie et son oeuvre”

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